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  • Clémentine Gustin-Gomez

Cat. 2020 D. 1 - Étude pour la figure de Coriolan

















































Sanguine et rehauts de gouache blanche sur papier chamois.

H. 36,8 ; L. 22,9 cm.

Galerie Benjamin Perronet, Paris.

Œuvre en rapport : Tableau perdu, Coriolan supplié par sa mère et son épouse d’épargner sa patrie, (P. 59). Esquisse, Coriolan supplié par sa mère et son épouse d’épargner sa patrie (P. 60).


Cette feuille est préparatoire à la figure de Coriolan dans le tableau perdu commandé par Louvois pour son château de Meudon. Cette composition gravée par Thomassin fut très célèbre en son temps et témoigne de l'intérêt des contemporains pour l'oeuvre du ministre de Louis XIV. Dans l'esquisse (92 x 120 cm) les personnages sont traités dans des coloris verts, roses et jaunes particulièrement clairs et lumineux. Les visages ronds rappellent ceux des héroïnes rubéniennes.

La mise en page et le style sont directement inspirée du tableau de Charles Le Brun, La Tente de Darius (château de Versailles) peint en 1660. Le corps musclé et charpenté de Coriolan dénote l’influence du Premier peintre. L’usage exclusif de la sanguine avec des rehauts de blanc indique une datation précoce dans les années 1670-1680, avant que l’influence de Rubens ne suscite chez La Fosse un recours plus fréquent aux trois crayons.






















Coriolan supplié par sa mère et son épouse d'épargner sa patrie, Dijon, collection particulière
















Coriolan supplié par sa mère et son épouse d’épargner sa patrie, Gravure de Pierre-Simon Thomassin (1655-1733).
















Charles le Brun, Les reines de Perse aux pieds d'Alexandre dit aussi La tente de Darius, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 6165.






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